REGLEMENT DU CONCOURS PFE 2020
ACADEMIE D’ARCHITECTURE – PRIX du meilleur Projet de Fin d’Etudes 2020

L’Académie d’Architecture organise tous les ans des Prix d’Architecture.

Trois Prix sont dédiés aux Jeunes Architectes : Prix Camelot, Prix Meyer-Lévy, Prix M.A.F.

 Ils distinguent des projets de fin d’études, réunissant à la fois une pertinence de programme, des qualités d’expression et d’innovation architecturale, technique et d’expression graphique, et sont accompagnés d’un mémoire.

L’autonomie pédagogique des établissements publics d’enseignement supérieur de l’architecture et la diversité des filières conduisant à la diversification des pratiques professionnelles de l’architecture s’appuient sur des textes qui définissent le socle commun de compétences valant diplôme d’Etat d’Architecte.

Ce diplôme d’Etat d’architecte est un titre qui sanctionne, contrairement aux systèmes précédents, non pas un projet, mais l’ensemble du cheminement pédagogique qu’a suivi l’étudiant, entre savoirs et pratiques. Cependant, dans l’ensemble du cursus, le Projet de fin d’études (PFE) – dispositif commun aux écoles – reste un moment d’excellence et représente pour chaque futur diplômé une démonstration de son aptitude à développer une conception architecturale – urbaine, constructive etc. – et de la situer dans un faisceau de problématiques contextuelles. Qu’il choisisse la voie de la maîtrise d’œuvre, de la recherche ou d’autres pratiques professionnelles, le diplômé d’Etat doit apporter la preuve de sa capacité à analyser, conceptualiser et concevoir et le Projet de Fin d’Etudes en est la pierre de touche.

Dans ce contexte, l’Académie organise le prix Camelot, le Prix Meyer-Levy et le prix MAF. Ce dernier prix a été créé par la Mutuelle des Architectes Français, directement concernée par les problèmes de mise en œuvre, qui a décidé de récompenser chaque année un jeune diplômé architecte d’état, ou une équipe capable d’exposer ses conceptions et recherches et tout particulièrement la faisabilité constructive de son projet indispensable à la cohérence de la conception architecturale. Elle a chargé l’Académie d’Architecture de sélectionner et de lui proposer chaque année un ou plusieurs candidats.

L’Académie d’Architecture, en organisant le Prix du Meilleur PFE, travail de fin d’études, souhaite, dans le contexte évolutif des écoles, distinguer l’excellence de compétences qui nourrissent, du concept au projet, la pensée architecturale et urbaine et récompenser l’originalité créatrice ou innovante.

Le règlement définit les conditions de participation et les modalités de constitution des dossiers.

Planning 2019/2020 :

– date limite de réception des dossiers à l’Académie d’Architecture : 13 janvier 2020

– audition par le jury des candidats sélectionnés : mars 2020

– cérémonie annuelle des Prix de l’Académie : juin 2020

Nota : il s’agit de projets PFE présentés au cours de l’année universitaire 2018/2019

et obtenus dans les ENSA, l’ESA et l’INSA Strasbourg.

Les dossiers sont à adresser par voie postale avec AR avant le 13 janvier 2020 à : Académie d’Architecture – Prix Camelot, Prix Meyer-Lévy, Prix M.A.F., 9 place des Vosges -75004 Paris, accompagnée d’une fiche de dépôt (voir le règlement en lien en haut de la page).

La sélection des projets se fait en deux étapes : en seconde phase, les jeunes auteurs pré sélectionnés sont auditionnés par un jury composé de 13 membres, tous membres de l’Académie d’Architecture : enseignants professeurs, architectes, ingénieurs, personnalités du monde de l’architecture.

Composition du jury :
Nicole Roux Loupiac présidente ,
Sylvie Clavel, Emmanuelle Colboc, Bertrand de Tourtier , Joanna Fourquier, Gérard Grandval, Pascale Guédot
Bruno Mader, Claude Maisonnier, Marc Malinowsky, Christian Pattyn, Pierre Rousse, Rodo Tisnado ,

Près de 300 dossiers reçus –entre 2012 et 2019 – témoignent de la capacité des jeunes architectes à aborder les grandes questions contemporaines : questions environnementales prises au sens large du terme, requalification urbaine, reconversion de patrimoine, habitat pour les plus démunis, rapports ville et infrastructures, dimension symbolique et spirituelle…
A noter : l’ouverture sur la recherche, et 50% des projets à l’international.